Léonard est une série de bande dessinée humoristique mettant en scène un inventeur évoluant dans la ville italienne de Vinci à la fin du XVe siècle.
Léonard est une série de bandes dessinées simple et accessible pour toute la famille. Son humour décapant est principalement basé sur les jeux de mots et les anachronismes.
Le personnage apparaît pour la première fois dans un album de Robin Dubois, des mêmes auteurs. Il porte alors le nom de Mathusalem et invente le parcmètre.
Comme son homonyme Léonard de Vinci, Léonard est un génie. En effet, toute la journée il invente de nouvelles machines, de nouvelles idées, de nouveaux concepts... Comme ses idées lui viennent souvent la nuit, pendant que son disciple dort, Léonard imagine des mécanismes divers et variés afin de le réveiller. On recensait en 1997 355 inventions dans ses aventures, de l'aérosol au whisky, en passant par la charrue à propulsion féminine, les pantoufles à moteur ou encore la Saint Sylvestre.
Léonard est accompagné dans toutes ses aventures de Basile, son fidèle disciple, qui préfère nettement dormir à longueur de journée que travailler : pour lui, se faire réveiller à midi et quart par son maître signifie « se réveiller à l'aube »... De plus, Basile est très maladroit : quand il va chercher une simple boîte de clous il finit avec un énorme bandage autour de la main, et il a une chambre réservée à son nom à l'hôpital... Pour ne rien arranger, Léonard est très exigeant, et toute tentative de mini-sieste du disciple est punie d'un imparable blâme : coup de tromblon, d'enclume, d'horloge ou de n'importe quel projectile imaginable, ces derniers étant en général cachés dans la grande barbe blanche de Léonard. Depuis le premier album, le disciple a théoriquement une devise : « Je sers la science et c'est ma joie » ; mais en pratique, moins il la sert, mieux il se porte. Du reste, il se venge en déformant parfois lui-même sa devise: « je sers la science mais c'est ma joie !» (Crie, ô génie), « je serre la science et c'est ma joie » en étranglant Léonard (Génie or not génie), « il faut que j'aille servir la science puisqu'il parait que c'est ma joie » (Cadeau de génie), « je hais la science et c'est ma joie».
Fragile, il parvient toujours à se remettre des inventions ou des blâmes de Léonard, parfois en moins d'une case, ce qui surprend Raoul qui se demande systématiquement: « Mais comment fait-il pour être intact à l'image suivante ?».
On remarquera aussi la présence d'un chat, muet dans les premiers albums, mais qui deviendra petit à petit un personnage à part entière de la série. Répondant à l'origine au nom de Prosper, un conflit entre Léonard et son disciple le fera devenir Raoul Chatigré. Il intervient souvent pour commenter l'histoire, ou tout simplement pour discuter avec Bernadette, une souris grise. Il se mêle aussi de temps en temps des affaires de Léonard, étant même parfois au centre de l'intrigue. On remarquera aussi la présence d'un crâne philosophe, compagnon de discussion de Raoul et Bernadette.
Au douzième album, le casting s'enrichit d'une bonne assez corpulente, Mathurine, qui se fera remarquer par ses interventions musclées. En effet, elle supporte difficilement les expériences du maître et de son disciple, expériences qui finissent souvent par salir les pièces de la maison que Mathurine vient justement de nettoyer. Dès son arrivée, elle fait très fort puisqu'elle parvient à nettoyer la gigantesque vaisselle en un clin d'oeil, et résoud dans la foulée une équation au troisième degré. Elle se révèlera parfois inventrice, ce qui ne sera pas forcément signe de repos pour Léonard et son disciple.
Source : Wikipédia